J’ai souvent dit aux amis proches que, depuis mon retour à la maison, mes rêves sont d’une précision hallucinante… comme si mon cerveau fonctionnait d’une manière “plus propre” qu’autrefois. D’ailleurs, il faut comprendre littéralement cette expression entre guillemets. Je suis persuadé que je m’endormais autrefois avec un peu trop de vin blanc dans le sang pour faire des rêves de qualité. Tant pis, je dormais bien malgré tôt. Et l’on peut très bien vivre sans avoir des rêves précis. Le cerveau n'a jamais besoin de tourner en plein régime.
Tôt ce matin, j’ai eu un rêve détaillé et humoristique de bonne qualité. Et je peux même décrire maintenant avec précision les origines de ce rêve. A la télévision française, il existe (ou il existait, je n’en sais rien) une émission d’entretiens politiques de David Pujadas, où le présentateur, très télé réalité, aime beaucoup présenter leur « joker » : une sorte d’invité gag dont le rôle principal serait d’amuser la galerie. C’est-à-dire, de remonter l'audimat.
Or, dans mon rêve, j’ai inventé ce même genre de gag. Rien à voir avec le vrai cyclisme, le vrai sport. Seulement un gimmick destiné à attirer des téléspectateurs. Dans mon rêve, une sort de Pujadas explique aux téléspectateurs sur un ton léger que le Tour comportera aujourd'hui une nouvelle petite avant-étape inspirée des experiences ordinaires des cyclo-touristes. On demandera coureurs de simuler une panne de matériel et de trouver le meilleur moyen d’atteindre, avec leur matériel, la ligne d’arrivée de l’étape.
Mon rêve m'a donne ensuite une vidéo de la stratégie du gagnant. Dans un premier temps, comme d’autres coureurs, il s’est arrête afin d’enlever ses roues puis d’organiser son matériel pour qu’il puisse le faire entrer dans une voiture… car il comptait se transformer en auto-stoppeur.
A ce stade de mon rêve, la cerise sur le gateau s’inspirait du vieux truc des femmes censées se dénuder un peu dans l’espoir d’arrêter une voiture. Mon cycliste s’est mis légèrement à poil, puis il tentaitde faire arrêter une voiture… afin de véhiculer lui et son matériel jusqu’à la ligne d’arrivée. Succès total !
Pour être honnête, je dois dire que mon rêve s’est plus ou moins chuté à ce point. Mon anecdote, parfaitement honnête, est con comme un balai. Disons, comme une voiture balai.