Friday, December 16, 2016

Tour de France renouvelé oniriquement

J’ai souvent dit aux amis proches que, depuis mon retour à la maison, mes rêves sont d’une précision hallucinante… comme si mon cerveau fonctionnait d’une manière “plus propre” qu’autrefois. D’ailleurs, il faut comprendre littéralement cette expression entre guillemets. Je suis persuadé que je m’endormais autrefois avec un peu trop de vin blanc dans le sang pour faire des rêves de qualité. Tant pis, je dormais bien malgré tôt. Et l’on peut très bien vivre sans avoir des rêves précis. Le cerveau n'a jamais besoin de tourner en plein régime.

Tôt ce matin, j’ai eu un rêve détaillé et humoristique de bonne qualité. Et je peux même décrire maintenant avec précision les origines de ce rêve. A la télévision française, il existe (ou il existait, je n’en sais rien) une émission d’entretiens politiques de David Pujadas, où le présentateur, très télé réalité, aime beaucoup présenter leur « joker » : une sorte d’invité gag dont le rôle principal serait d’amuser la galerie. C’est-à-dire, de remonter l'audimat.

Or, dans mon rêve, j’ai inventé ce même genre de gag. Rien à voir avec le vrai cyclisme, le vrai sport. Seulement un gimmick destiné à attirer des téléspectateurs. Dans mon rêve, une sort de Pujadas explique aux téléspectateurs sur un ton léger que le Tour comportera aujourd'hui une nouvelle petite avant-étape inspirée des experiences ordinaires des cyclo-touristes. On demandera coureurs de simuler une panne de matériel et de trouver le meilleur moyen d’atteindre, avec leur matériel, la ligne d’arrivée de l’étape.

Mon rêve m'a donne ensuite une vidéo de la stratégie du gagnant. Dans un premier temps, comme d’autres coureurs, il s’est arrête afin d’enlever ses roues puis d’organiser son matériel pour qu’il puisse le faire entrer dans une voiture… car il comptait se transformer en auto-stoppeur.

A ce stade de mon rêve, la cerise sur le gateau s’inspirait du vieux truc des femmes censées se dénuder un peu dans l’espoir d’arrêter une voiture. Mon cycliste s’est mis légèrement à poil, puis il tentaitde  faire arrêter une voiture… afin de véhiculer lui et son matériel jusqu’à la ligne d’arrivée. Succès total !

Pour être honnête, je dois dire que mon rêve s’est plus ou moins chuté à ce point. Mon anecdote, parfaitement honnête, est con comme un balai. Disons, comme une voiture balai.

Wednesday, December 14, 2016

Argumentation logique qui n'est pas si logique que ça

Quand je pense aux amis homosexuels, je suis souvent tenté de poser une question apparemment simple : Ces personnes sont-elles nées avec l'homosexualité dans leurs gènes, ou s'agirait-il plutôt d'un comportement acquis à la suite de forces du contexte dans lequel ils ont grandi ? Autrement dit, si l'on prend le fameux symbole de l'ardoise d'écolier, était-elle fournie à l'enfant avec du code écrit dessus, ou plutôt complètement vierge ? Le grand intellectuel Steven Pinker a rédigé un excellent ouvrage sur ce sujet.


En ce qui concerne l'acquisition de l'homosexualité, on pourrait être tenté de conclure que toute personne ayant ce comportement est née ainsi, car on imagine difficilement un événement de jeunesse qui aurait transformé l'individu en homosexuel, aussi rapidement que s'il s'était bronzé à force de rester au soleil. Autrement dit, l'homosexualité serait, pour ainsi dire, dans ses gènes. Cette conclusion amène néanmoins des doutes. Si les gènes parentaux favorisaient l'homosexualité, on pourrait supposer que les parents avaient eux-mêmes ces gènes-là. Alors, si les parents étaient plutôt de comportement homosexuel, comment expliquer le fait qu'ils ont tout de même procréé ensemble pour faire naître un enfant ? Il y a quelque chose qui cloche là-dedans...

Je suis persuadé que mon raisonnement est truffé d'erreurs, mais je n'arrive pas à les détecter.

Tuesday, December 13, 2016

Livraison matinale de bois

Comme d’habitude, la première chose à faire est de prendre livraison du bois préparé par Fitzroy.


La situation est totalement surréaliste. J’ai le sentiment que, si je ne reconnaissais pas presque formellement le travail effectué pour moi par mon chien, celui-ci serait déçu. Je prends donc le gros morceau offert par Fitzroy, sans oublier le petit fragment de bois d’allumage faisant partie du lot, et je les amène dans la cuisine, tout en félicitant mon chien. Et Fitzroy donne l’impression de trouver ce petit rituel parfaitement normal.

Par la suite, Fitzroy a visiblement détecté la présence de plusieurs indices (peu nombreux mais suffisants) signalant que son maître va sans doute sortir en voiture cet après-midi avec Martine. Dans sa tête, Fitzroy possède déjà les éléments de base de la journée. Il se repose donc calmement comme un homme qui a tout compris, qui sait exactement ce qui se prépare pour les quelques heures qui viennent.

On appelle ça une vie de chien ? Je dirais plutôt une vie de futurologue.

Bon, ça suffit. Je ne compte tout de même pas raconter régulièrement cette même histoire concernant la vie programmée de mon chien. Ce n'est pas un fait exceptionnel ; c'est simplement un élément de notre existence quotidienne à Gamone.

Monday, December 12, 2016

Question que je me pose depuis toujours

Pourquoi certains animaux intelligents (chiens, singes, etc) ne parlent-ils pas ? Cliquez ici.


J'aime beaucoup cette réponse : Ce n'est pas tellement leur faiblesse cérébrale qui bloque leur capacité potentielle de prononcer des mots. C'est surtout la forme de leur gueule.

Alors, quand est-ce qu'on leur fabriquera des gueules artificielles susceptibles de leur donner la possibilité de s'exprimer vocalement ? Il y a un petit obstacle supplémentaire. Il faudrait que l'on modifie le cerveau de chaque animal destié à parler, pour qu'il sache exactement comment manipuler le gadget artificiel. On n'est donc pas sorti de l'auberge. Difficile, quand on souhaite améliorer la Nature, d'aller plus vite que la musique. Mais tout est théoriquement possible, à condition d'avoir le temps et l'enthousiasme qu'il faut.

Quelle horreur ! Transformer nos adorables chiens en robots japonais... Quant à mon Fitzroy, il lèverait rapidement une patte pour pisser sur le synthétiseur vocal... puis il le réduirait en miettes.

Monstre du Loch Internet


Depuis la naissance du web il réapparait régulièrement, chaque fois qu’un créateur de nouveau site souhaite faire quelque chose de magique dans l'espoir que Google indique son adresse aux Internautes de France et de Navarre. Ce monstre des profondeurs s’appelle SEO : Search Engine Optimization. Le principe : Pour une somme d’argent modique, des spécialistes peuvent « optimizer » votre beau site pour que n’importe quel visiteur potentiel le découvre automatiquement grâce à Google. C’est une belle idée. Le seul problème, c’est que ça ne peut pas marcher. L’idée qu’un bonhomme puisse insérer des termes magiques dans votre site web pour le rendre attirant est aussi stupide que de donner de l’argent à un charlatan pour qu’il vous transforme en quelqu’un de beau et intelligent.

Curieusement, c’est Google lui-même qui fait sortir ce mythe. Voici une démo magique. Je vais taper les termes “daily exami”. Admirez ce que Google me donne :

Cliquez pour agrandir

Après 0,36 secondes, Google a trouvé environ 434.000 résultats qui correspondent à “daily exami”. Magiquement, il a affiché enfin le nom du journal Grafton Daily Examiner, qui n’est autre que la canard de ma ville natale en Australie ! Je n’ai pas besoin de vous dire que, sur votre ordinateur personnel, vous n’allez certainement pas obtenir le même résultat, car vous n’êtes pas un lecteur régulier de ce journal australien. Autrement dit, il n’y a pas de magie. Google emmagasine tout bêtement les opérations que vous avez l’habitude d’effectuer sur votre ordinateur. Compris ? Ou préfériez-vous imaginer naïvement que vous seriez aussi connu que le monstre du Loch Ness ?

Sunday, December 11, 2016

Le monde lui-même ne change pas ; seulement notre façon de le ressentir

Si vous demandiez à un être raisonnable de vous proposer un résumé de ce qu’est la réalité dans nos sociétés modernes, il est fort probable qu’il vous dise qu’il n’y a rien de plus simple que la réalité. Il s’agit tout simplement de l’état des choses : ce qui est, pour ainsi dire ; tout le contraire de ce qui n’est pas le cas. Un point, c'est tout. Or, cette réponse de bon sens est partiellement fausse, sinon nous ne verrions pas tant de contre-vérités.

Parlons de la politique. Les sociétés modernes se divisent en deux : d’un côté la Gauche, de l’autre la Droite. En 1962, en tant que jeune Australien naïf, je suis arrivé en France sans la moindre notion de cette distinction. Je ne savais qu’une seule chose. Mon milieu rural de Grafton était sûrement du côté Liberal ou Country Party, tandis qu’il faudrait se retrouver dans les zones pauvres de grandes villes australiennes pour trouver des citoyens du côté Labour. Autrement dit, je pensais ne rien savoir du tout sur la distinction Gauche/Droite mais, en réalité, j’étais en plein dedans. La forêt australienne m’avait simplement empêché, pendant les deux premières décennies de mon existence, de remarquer l’existence des arbres.

Un observateur exceptionnellement perspicace pourrait se dire : Puisque la moitié des gens croient X et l’autre moitié Y, il doit y avoir de petites différences subtiles entre X et Y. Ça ne devrait être, en fin de compte, qu’une distinction entre deux points de vue en parallèle. Et voilà un commencement de la sagesse. On croit regarder deux univers totalement différents : celui de la Gauche et celui de la Droite. La vérité, c’est qu’il n’y a qu’un univers unique. C’est le regard des uns et des autres qui donne la fausse impression de l’existence simultanée de deux univers qui s’opposent constamment, l’un à l’autre.

Pluie dure tombe sur Patti Smith

                                         © Jessica Gow /TT News Agency / AFP

Remplacer Bob Dylan n'est pas chose facile. A Stockholm, Patti Smith a fait de son mieux... mais, submergée par l'émotion, elle n'est pas arrivée jusqu'au bout de la chanson A Hard Rain A-Gonna Fall. Dans un discours lu lors du banquet Nobel par l'ambassadrice des États-Unis en Suède, Dylan s'est dit réellement "honoré" par le prix.

Premier ouvrage sur l’IA publié en France

En 1971, je travaillais auprès de Pierre Schaeffer [1910-1995] au Service de la Recherche de l’ORTF. Schaeffer m’a donné alors les moyens de faire aux Etats-Unis une série de 5 émissions intitulée Aujourd’hui, les machines et les hommes, réalisée par François Moreuil et diffusée dans le magazine Un certain regard de Jacqueline Adler. C’était la belle époque où Pierre Schaeffer pouvait compter toujours (comme moi-même) sur l’aide de Jean Drucker [1941-2003, père de Marie] à l’ORTF, notre « maison mère ».

En 1976, bien après mon départ de l’ORTF, le professeur Jean-Marc Lévy-Leblond m’a permis de publier aux Editions du Seuil le tout premier ouvrage sur l’intelligence artificielle à paraître en langue française. Mon ami Daniel Furjot a rendu correct mon français.


Pendant de nombreuses années, ce livre était pour moi une clé d’ouverture de toutes sortes de portes en France. Aujourd’hui, la discipline de l’IA (intelligence artificielle) a fait beaucoup de progrès, et l’intérêt de mon vieux bouquin n’est bien entendu que purement historique… et (pour moi) sentimental.

L'expression « Machina sapiens » a été utilisée dans la première de mes 5 émissions par Walter Rosenblith [1913-2002], professeur au MIT (Massachusetts Institute of Technology).

Saturday, December 10, 2016

Les agissements nocturnes de Fitzroy sont de la folie

Mais, dans les mots de Shakespeare, cela ne manque pas de méthode. Je parlerais franchement de l'intelligence du type Homo.


Vers la fin de la nuit, à une heure où je suis endormi, Fitzroy entame toujours quelques petites opérations. Il va aller jusqu'au bout de sa chaîne afin de choisir et déplacer certains objets. Des objets précis, pas pris au hasard. Il entre en contact avec des bouts de bois : en réalité, exactement le même genre de bouts de bois que ceux déplacés tous les jours par son maître. Du bois de chauffage pour le poêle.  Ayant constaté que je commence toujours par de petits fragments de sapin pour l'allumage, Fitzroy fait pareil. Sa précision est hallucinante.

Cliquez sur la photo pour l'agrandir

Fitzroy est comme un enfant qui tente d'imiter les choses que fait son papa. Le plus étonnant, c'est qu'il réussit très bien. On voit qu'il a dégagé d'abord un fragment de sapin que j'avais découpé effectivement pour l'allumage du poêle. Rien n'est fait de façon aléatoire.

Pour poursuivre logiquement notre vie commune, j'ai signalé verbalement à Fitzroy qu'il faut prendre le morceau de bois d'allumage et l'amener dans la maison. C'était franchement comme si je donnais ces instructions à un être humain.


Notez que mon chien reste attaché pendant toutes ces opérations... sinon il serait capable de courir après un véhicule qui passerait sur le chemin à côté de notre maison.

J'indique clairement enfin, verbalement, que je compte rentrer à l'intérieur de la maison. Fitzroy comprend immédiatement.


Il ne lâche pas un instant le bout de sapin. Nous voilà donc partis ensemble vers la maison.


Notez bien que je ne tire même pas vers la maison, qui se situe à droite de moi, dans l'alignement du museau de Fitzroy. Et nous voilà enfin à l'intérieur de la cuisine. Fitzroy est désormais détaché de la laisse... et il n'a pas encore posé le morceau de sapin.


Pour moi, son maître, cet adorable chien est génial. Il comprend tout. Je tiens à préciser par ailleurs que je lui ai toujours parlé uniquement en langue française... avec une seule exception : le mot "down" (en bas).

Etonnant, non ?


Cliquer ici pour regarder Monsieur Cyclopède. Je pense au matin, il y a longtemps, quand j’avais croisé Pierre Desproges du côté de Chatelet à Paris. Il n’était pas encore très connu, et je suppose qu’il était surpris de tomber sur un étranger qui le reconnaissait. De toute façon, il a accepté tout de suite ma suggestion qu’on prenne ensemble un café au comptoir. Le gag, c’est qu’au moment de payer les cafés, je me suis rendu compte que je n’avais pas un sou en poche. J’étais totalement désorienté, mais Desproges m’a donné l’impression de trouver la situation amusante.

Friday, December 9, 2016

Kirk Douglas has turned 100

#KirkDouglas100th

Issur Danielovitch Demsky, alias Kirk Douglas, was born in New York on 9 December 1916. He is the father of the actor/producer Michael Douglas.


My Antipodes blog has turned 10 today.
Click here to see the first post.

Thursday, December 8, 2016

Oldies at Sydney University

Click here to see how the famous old Honi Soit weekly newspaper will be preserved online.


This 88-year-old jacaranda tree in the charming quadrangle won’t be there to celebrate the launch of the new database. It died over a month ago, on 29 October 2016, and collapsed onto the sunny green lawn.

Australia and her Aborigines still trying to understand each other

#Australie #AustraliaDay #Aborigènes

The long road has been winding its way through a tunnel for many years, and the bright light is not yet visible. The newspaper The Australian recently shocked indigenous people by publishing this cartoon by Bill Leak:

Click cartoon to enlarge

People were hurt by this silly representation of an Aboriginal as a beer-guzzling father who has forgotten the name of his son. Reactions blossomed immediately. Aboriginal fathers spoke with pride of their sons. Everybody agreed that Leak's hurtful depiction of Aboriginals served no useful purpose. The newspaper itself lost readers and money.


Recently, animosity of Aborigines towards white society arose in Fremantle (Western Australia) on the old question of Australia Day festivities next 28 January. Many Aborigines call it "Invasion Day", considering that it marks the moment in history when white Europeans stole their land. The mayor Ecologist of this city near Perth, Brad Pettitt, whose wife is an Australian international netball player, had hoped that next Australia Day would be celebrated solely by citizenship ceremonies, but the federal government vetoed this idea. So, traditional celebrations will be held as usual.

Pair of simple English words that utterly confuse the French

Here's an example of a confusion I found yesterday:

 
Plantu's  presidential candidates both regret their years spent applying the politics of a certain "looser" (meaning a loser):
Hollande for Vals, and Sarko for Fillon.

• The verb “to lose” is extremely simple for an English child. French people are familiar with this verb. They would understand somebody who says he has lost his wallet. They recognize the sound of the word “loser”, pronounced as luzeur. They know that it designates somebody who has lost something, or has a tendency to lose things often. But they often don't know how to spell it correctly. They might even spell it incorrectly as “looser” (as in the above political drawing).

• The adjective “loose” is equally simple in the English-speaking world, because a child soon learns, say, that one of his/her teeth is loose. That child might even discover that he/she can loosen that tooth by wobbling it to and fro. In the unusual case of two teeth that are simultaneously loose, the one that wobbles more might be said to be looser than the other one. And you might have to explain to a French friend that this out-of-the-way comparative form, "looser", is pronounced as lousseur. Indeed, were the child to have three loose teeth, you might ask him/her which of the three is the loosest, pronounced louceste.

If you want to see how complicated the English language can be for a French friend, try to explain the meaning of my last two paragraphs. French people often find it difficult to grasp the distinctions between these two totally different sets of terms. If a French child found that a tooth was loose, he/she would simply say that that it moves.

For the moment, I'm not even sure I can find a common French equivalent for the adjective "loose". Suppose, for example, that I would like to say in understandable French that a certain lady has a screw loose. (Elle est givrée.) I've discovered personally that it's an incredibly difficult task! I'm not even convinced that many French people really understand the precise meaning of the saying "to have a screw loose".

Wednesday, December 7, 2016

Lost enough already — no more time to lose

François Hollande has barely started his speech revealing that he won’t be seeking a second term in office. Removal people are already carting away his personal furniture and belongings. Click here to appreciate some well-done presidential humor.

Tuesday, December 6, 2016

Family-history detective work

A few days ago, an unknown person wanted to leave a short comment on one of my family-history articles written in 2009 : “What a great piece of detective work”.  I had almost forgotten that piece of research work, which started with the following photo of my Irish-born great-grandfather Isaac Kennedy [1844-1934] in South Grafton:


In a nutshell, my "detective work" consisted solely of phoning up an uncle in Australia to obtain the name of Isaac's street in South Grafton, and then searching through Google Street View to see if there was a house with a fence of that kind. I soon found the right house:

46 Spring Street, South Grafton

Today, it would be impossible to conduct this research, since all the residents of Spring Street have recently (?) removed their front fences to allow the entry of heavy equipment to raise the houses above flooding.

Click here to access my original article.

Our suddenly-popular president

For a current president, there's no better way of gaining popularity than to announce that you'll be abandoning the job. That leaves the way open to both friends and enemies to say publicly that you were a nice fellow.


I wonder what would happen if he were to suddenly say: "Now that I see that more people admire me, I think I should change my mind and envisage a second term." If ever François Hollande were to adopt this approach, I think he should be careful. I'm not very experienced in the domain of presidential counseling.

I'm pleased to see that Bernard Cazeneuve has accepted the nice task of guiding both the nation and her chief to the end of an era. He's a courageous gentleman. Above all, he has been a faultless head cop, and he'll surely go down in modern French history for that. As for the outgoing president, I'm not convinced that history will store away a good image of his passage.

Sunday, December 4, 2016

Ancestry company’s DNA conclusions “mostly total bollocks”

                                            Graham Roumieu for BuzzFeed News

I was pleased to hear the British geneticist Adam Rutherford saying that the conclusions of the BritainsDNA company are “eloquent, but mostly total bollocks”. Click here to read an amusing article in BuzzFeed by Tom Chivers that pulls no punches on this subject.

It so happens that my limited use of Y-chromosomal testing carried out by a US company was highly successful in the sense that it enabled me to prove that my paternal great-grandfather William Skyvington [1868-1959] was a scoundrel, indeed a crazy nincompoop. Click here to visit a page on this so-called Courtenay Affair. I've handled the facts in detail in my book They Sought the Last of Lands, Gamone Press (Choranche), which can be purchased through Amazon. Published in 2014, its number is ISBN 978-2-919427-02-4.

My personal Y-chromosome data is displayed publicly on the ysearch website. Curiously, apart from the Courtenay Affair, I’ve never obtained the slightest match with a so-called “genetic cousin”. This seems to suggest that we Skyvington folk are rather rare birds.

Mind-stuff

As a young man encountering mathematics, science and philosophy at the University of Sydney, I was fascinated by a book by Arthur Eddington [1882-1944] : The Nature of the Physical World.


In this breath-taking book, published in 1928, Eddington introduced the concept of mind-stuff.

The mind-stuff of the world is, of course, something more general than our individual conscious minds.... The mind-stuff is not spread in space and time; these are part of the cyclic scheme ultimately derived out of it.... It is necessary to keep reminding ourselves that all knowledge of our environment from which the world of physics is constructed, has entered in the form of messages transmitted along the nerves to the seat of consciousness.... Consciousness is not sharply defined, but fades into subconsciousness; and beyond that we must postulate something indefinite but yet continuous with our mental nature.... It is difficult for the matter-of-fact physicist to accept the view that the substratum of everything is of mental character. But no one can deny that mind is the first and most direct thing in our experience, and all else is remote inference.

Thanks to Eddington, I acquired my fundamental awareness of science-based philosophy at the age of 15. Apart from my later passion for quantum theory, biology and computer science, my thinking has not changed greatly since then. These days, I find it more and more difficult to communicate meaningfully and profoundly with people who are not on this wavelength.

More Leonard Cohen... for eternity

                                                                       DIEGO TUSON/AFP

Click here for Suzanne,
Bird on the Wire and
Hallelujah

WARNING: If you don't read French, then so much the better...
because the text in Le Monde contains some utter nonsense. Ignore it!