The French president speaks wonderfully well. Often, people in the Wagram hall broke into applause, interrupting the speaker. It's reassuring to see, once again, that our president has the oratorical talents of a great theatrical actor playing a kind of Shakespearean role. I believe that this Wagram discourse will go down in French history Here are some extracts of his great speech.
Le président commence son discours avec cette phrase forte. "Malgré
la peur, malgré la souffrance, nous vaincrons. La démocratie sera
toujours plus forte que la barbarie qui lui a déclaré la guerre" poursuit-il.
"Au terme de la lutte, la démocratie triomphera."
François Hollande s'en prend à l'Etat islamique, qu'il décrit ainsi : "Voilà
l'ennemi, nous le nommons, il est redoutable. Et même s'il recule en
Syrie et en Irak, il s'installe sur d'autres terrains. cette ennemi est
cruel, il endoctrine, il enrôle, il est insatiable."
"Partout, les musulmans ont été les victimes des islamistes, y compris en France", poursuit François Hollande, qui explique les raisons de l'engagement de la France contre le terrorisme.
Dès le début de son intervention, François Hollande pose le cadre: c'est
par la "liberté" que nous vaincrons le "terrorisme islamiste". La
liberté vue comme un atout dans cette lutte, face à une partie de la
droite qui envisage de restreindre les libertés pour mener cette lutte.
Le chef de l'Etat embraie désormais sur la réponse que doit apporter la France face au terrorisme.
"Je fais tout pour protéger les Français mais je leur dois aussi la
vérité. La menace va durer. Nous devons donc l'affronter avec
sang-froid. Nous ne devons jamais nous laisser emporter par la
déraison."
François Hollande s'en prend, en les énumérant, aux mesures prônées par la droite pour contrer le terrorisme. "Ces reniements seraient autant de renoncements sans nullement assurer la sécurité des Français, tranche-t-il. Est-ce que l'adoption du Patriot Act ou le camp de Guantanamo ont protégé les Etats-Unis ? Non", tranche-t-il.
D'emblée, le président l'a proclamé : "Nous vaincrons. La démocratie sera toujours plus forte que la barbarie qui lui a déclaré la guerre".
Le président vise directement Nicolas Sarkozy, qui parlait cet été
d'"arguties juridiques", quand le gouvernement a rejeté sa proposition
de centres de rétention préventive. "Les principes constitutionnels ne
sont pas des arguties juridiques", lui répond-il.
Après une attaque en règle contre Nicolas Sarkozy, François Hollande
donne sa conception de l'action du gouvernement contre le terrorisme. "Nous
avons fait en sorte d'agir avec le droit. Nous ne menons aucune
opération de guerre préventive. Qui peut dire avec un peu de sincérité
que nous n'avons pas tout fait pour protéger nos policiers, nos
gendarmes et nos militaires ?"
"C'est parce que nous sommes forts, que nous pesons dans le destin du monde, que nous sommes attaqués", affirme le chef de l'Etat, défendant la démocratie face à "l'état d'exception".
"Ce qu'il nous faut réussir, c'est la construction de l'islam de France", dit François Hollande, qui défend la création d'une Fondation pour l'islam.
François Hollande appelle les musulmans de France à "prendre leurs responsabilité de citoyens". "Je leur demande, pas plus qu'à d'autres concitoyens, de le faire", précise-t-il.
"Il est faux de prétendre que l'état de droit entraverait la lutte
antiterroriste ou que les démocraties seraient impuissantes face à la
menace", a martelé le chef de l'Etat.
Le discours de François Hollande prend un tour plus politique. Le chef de l'Etat attaque la droite : "Ils pensent que l'élection c'est la primaire, que les Français viendront juste signer au bas de la page !"
Dans ce discours consacré à la cohésion nationale, François Hollande se pose en garant du "modèle social" français. Selon lui, il doit cependant être "modernisé, réformé, complété, pour pouvoir être adapté".
François Hollande s'en prend maintenant aux "extrémistes", qui "prétendent incarner le peuple contre les élites, dont ils sont généralement issus".
Clin d'oeil appuyé aux échéances électorales à venir et à ceux qui en rêvent. "Ah, ce n'est pas facile l'élection... Il faut la mériter. Il faut s'y préparer. Et il faut respecter les citoyens."
"La Ve République, face à la menace, donne les moyens d'agir. S'il
n'y avait pas eu cette possibilité au président de la République
d'intervenir au Mali, en Syrie et en Irak, il eût été trop tard", affirme François Hollande.
"Je mets en garde ceux qui voudraient remettre en cause la fonction présidentielle."
François Hollande dresse maintenant une liste de réformes
institutionnelles à accomplir. Il annonce ainsi vouloir limiter le cumul
des mandats "dans le temps".
François Hollande liste les enjeux, selon lui, de la prochaine campagne présidentielle : "la
protection des Français, la cohésion nationale, le modèle social, la
conception de la démocratie, la place de la France en Europe et dans le
monde."
Que retenir de ce discours de François Hollande ?
• Le chef de l'Etat a livré sa vision de la démocratie face au terrorisme. Et défendu "l'état de droit" face à "l'état d'exception".
• Avec une tonalité très politique, il a beaucoup critiqué les propositions de la droite, se posant en garant des valeurs de la République et de la démocratie.
• Sans se déclarer candidat, il a laissé entendre qu'il pourrait ne pas en rester là en 2017. "Je ne laisserai pas la France être abîmée, réduite, son Etat de droit contesté, son éducation réduite et sa culture amputée. C'est le combat d'une vie", a-t-il déclaré.
• Se projetant vers 2017, le président sortant a décliné les thèmes qui, selon lui, seront l'enjeu de la campagne présidentielle. "La protection des Français, la cohésion nationale, le modèle social, la conception de la démocratie, la place de la France en Europe et dans le monde."
Que retenir de ce discours de François Hollande ?
• Le chef de l'Etat a livré sa vision de la démocratie face au terrorisme. Et défendu "l'état de droit" face à "l'état d'exception".
• Avec une tonalité très politique, il a beaucoup critiqué les propositions de la droite, se posant en garant des valeurs de la République et de la démocratie.
• Sans se déclarer candidat, il a laissé entendre qu'il pourrait ne pas en rester là en 2017. "Je ne laisserai pas la France être abîmée, réduite, son Etat de droit contesté, son éducation réduite et sa culture amputée. C'est le combat d'une vie", a-t-il déclaré.
• Se projetant vers 2017, le président sortant a décliné les thèmes qui, selon lui, seront l'enjeu de la campagne présidentielle. "La protection des Français, la cohésion nationale, le modèle social, la conception de la démocratie, la place de la France en Europe et dans le monde."
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