• A quoi bon parler d’erreurs en informatique à un interlocuteur non-informaticien ? Il ne va pas comprendre vos explications.
• A quoi bon parler d’une subtilité dans la langue anglaise à quelqu’un qui n’a pas une grande expérience dans de telles subtilités ? Vos remarques vont passer au-dessus de sa tête. Pire, il va penser que vous seriez un snob qui ose insulter les braves gens qui tentent de maîtriser cette langue pénible.
• A quoi bon parler de l’impossibilité mathématique de créer un blog profond en WordPress, ou un site passionnant en WIX, à quelqu’un qui n’est pas en mesure d’apprécier les idées mêmes de “blog profond” ou “site intéressant” ? Votre interlocuteur vous accusera d’être méchant.
Quand on décide de converser avec quelqu’un sur n’importe quel sujet (en dehors de la politique, la psychologie, les religions, etc), mieux vaut s’assurer préalablement que votre interlocuteur saura de quoi vous parlez… sinon il risque de devenir furax, car il pensera éventuellement que vous tentez de le prendre pour un imbécile ou un con. Il ne comprendra pas que vous essayez tout simplement de lui suggérer qu’il ferait mieux de se limiter aux sujets qu’il maîtrise…
Enfin, la seule personne que trompe réellement le trompeur dont je parle est… lui-même !
ADDENDUM Mes paroles sont désagréables en ce sens que je passe mon temps à critiquer autrui : les individus que j’appelle des trompeurs. Je sais tout de même bien ce que c’est d’être moi-même un trompeur franchement idiot. Il n’y a pas si longtemps, j’ai invectivé un ami parce qu’il avait évoqué « le fruit » d’un vieux mur à Choranche.
Bâtisse des moines vignerons au Clos de Salomon, Choranche
Ne voyant aucun arbre fruitier à côté de la bâtisse, j’ai demandé à mon ami (Georges M.) de quoi il parlait. Quand il a eu le gentilesse de m’expliquer que le soi-disant fruit d’un mur est l’angle de pente d’une façade, j’étais encore plus furax, et je lui ai dit qu’il n’avait pas le droit d’employer un tel terme d’architecture auprès d’un individu né en Australie, qui n'avait commencé à apprendre le français que tardivement. Bref, j’étais un con qui prenait mon ami pour un snob, tout simplement parce qu’il avait osé employer un terme qui devait normalement appartenir à mon vocabulaire. Par la suite, je n’étais pas du tout fier de moi-même. Enfin, j’espère que mon ami m’a pardonné.
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