Female Vocalist award at the 32nd Victoires de la Musique.
Saturday, February 11, 2017
Young Afro-French musical culture
Jain, 25, provides a fabulous example of France’s new popular music, inspired by links to Africa.
Friday, February 10, 2017
Aux abois ?
Je pense que oui. Chute prochaine, programmée mathématiquement. De qui je parle ? De Donald Trump ? Du couple Fillon ? Faites votre choix. Je vous offre un package. Tout le monde sera soldé pour un prix exceptionnellement bas. Plusieurs produits sembables pour le prix d’un seul. Il faut tout vendre avant la nouvelle saison.
Bon choix. Prix imbattables...
Certains idiots croient au Suaire de Turin
Dans un monde où la science aborde des challenges inimaginables (génétique et physique surtout), de nombreux idiots persistent à imaginer que le Suaire de Turin aurait été enroulé autour du corps d’un homme magique, Jésus. Ces gens gagneraint la loterie, ils croiraient que c’est grâce à leurs prières à Marie.
L’homme moderne peut être parfois incroyablement archaïque, comme si le Bon Dieu est tombé un beau jour dans la pluie. ll n’y a rien à faire. L’étoffe en question a été manipulée beaucoup, mais elle est tellement protégée par l’Eglise qu’une analyse scientifique en profondeur est impensable. On reste donc, et l’on restera sûrement longtemps, dans le royaume de la bêtise humaine, de l’incrédulité… où les aveugles mènent les aveugles, les fous expliquent la raison aux fous. La force de la connerie est de faire garder le sanctuaire par une armée de cons. Plus il y a de cons, et plus leurs systèmes de protection exploitent la force de la connerie humaine, plus ils résistent effectivement à l’intelligence, la raison, la science, la vérité. Quand un con ne souhaite rien entendre, il parvient aisément à bloquer ses oreilles. Il ne veut pas discuter avec des athées ; il remplit sa gorge d’eau bénite. Il ne veut rien voir ; il entoure son crâne du Suaire. Il ne veut même pas réfléchir ; il prie plutôt que de penser. Ces idiots-là ont eu des siècles pour tester leurs conneries. Et ça marche ! On les trouve d’ailleurs sur l’Internet, ICI.
Quand le cerveau d’Homo sapiens s’est créé, le vieux singe n’avait pas encore les moyens de s’approcher de la réalité. Son organe cérébral allait faire pourtant des merveilles sur le plan intellectuel. Conçu d'abord pour se reproduire, il a fini par parler, aimer et finalement penser. Mais ce pauvre petit cerveau avait du mal à se libérer de toutes les opérations primitives associées à son ère initiale, quand il est apparu parmi ce que Vonnegut appelait “the as-yet-unborn […] innocent wisps of un-differentiated nothingness”. Certains bébés naissent, vivent et meurent sans jamais ouvrir leurs yeux.
Quand le cerveau d’Homo sapiens s’est créé, le vieux singe n’avait pas encore les moyens de s’approcher de la réalité. Son organe cérébral allait faire pourtant des merveilles sur le plan intellectuel. Conçu d'abord pour se reproduire, il a fini par parler, aimer et finalement penser. Mais ce pauvre petit cerveau avait du mal à se libérer de toutes les opérations primitives associées à son ère initiale, quand il est apparu parmi ce que Vonnegut appelait “the as-yet-unborn […] innocent wisps of un-differentiated nothingness”. Certains bébés naissent, vivent et meurent sans jamais ouvrir leurs yeux.
Thursday, February 9, 2017
Mots des Antipodes pour un président fou
Quand j'étais un gamin, l'Australie utilisait un langage haut en couleur pour désigner des individus censés être atteints de folie :
• as mad as a cut snake
• all over the road like a mad woman's shit
J'ai regardé ce matin le comportement du président Trump...
... et je me suis demandé s'il était effectivement « aussi fou qu'un serpent châtré » ou alors « épandu sur le macadam comme les excréments d'une femme folle ». Les deux probablement.
• as mad as a cut snake
• all over the road like a mad woman's shit
J'ai regardé ce matin le comportement du président Trump...
... et je me suis demandé s'il était effectivement « aussi fou qu'un serpent châtré » ou alors « épandu sur le macadam comme les excréments d'une femme folle ». Les deux probablement.
Trompeurs
Je me permets d’introduire un sens particulier du mot « trompeur ». Dans le contexte qui m’intéresse actuellement, un trompeur est une personne qui se permet de s’exprimer sur des sujets qu’elle ne peut absolument pas comprendre. Un trompeur de ce type n’est ni bon ni méchant, ni particulièrement intelligent ni spécialement ignorant… C'est tout simplement un menteur ordinaire qui parle dans un domaine où il ferait mieux de se taire. Il n’est pas question de le réprimander. Au contraire, ça ne sert à rien de tenter de lui expliquer qu’il se trompe, car il ne connait pas suffisamment bien le domaine en question pour comprendre qu’il se trompe.
• A quoi bon parler d’erreurs en informatique à un interlocuteur non-informaticien ? Il ne va pas comprendre vos explications.
• A quoi bon parler d’une subtilité dans la langue anglaise à quelqu’un qui n’a pas une grande expérience dans de telles subtilités ? Vos remarques vont passer au-dessus de sa tête. Pire, il va penser que vous seriez un snob qui ose insulter les braves gens qui tentent de maîtriser cette langue pénible.
• A quoi bon parler de l’impossibilité mathématique de créer un blog profond en WordPress, ou un site passionnant en WIX, à quelqu’un qui n’est pas en mesure d’apprécier les idées mêmes de “blog profond” ou “site intéressant” ? Votre interlocuteur vous accusera d’être méchant.
Quand on décide de converser avec quelqu’un sur n’importe quel sujet (en dehors de la politique, la psychologie, les religions, etc), mieux vaut s’assurer préalablement que votre interlocuteur saura de quoi vous parlez… sinon il risque de devenir furax, car il pensera éventuellement que vous tentez de le prendre pour un imbécile ou un con. Il ne comprendra pas que vous essayez tout simplement de lui suggérer qu’il ferait mieux de se limiter aux sujets qu’il maîtrise…
Enfin, la seule personne que trompe réellement le trompeur dont je parle est… lui-même !
ADDENDUM Mes paroles sont désagréables en ce sens que je passe mon temps à critiquer autrui : les individus que j’appelle des trompeurs. Je sais tout de même bien ce que c’est d’être moi-même un trompeur franchement idiot. Il n’y a pas si longtemps, j’ai invectivé un ami parce qu’il avait évoqué « le fruit » d’un vieux mur à Choranche.
Ne voyant aucun arbre fruitier à côté de la bâtisse, j’ai demandé à mon ami (Georges M.) de quoi il parlait. Quand il a eu le gentilesse de m’expliquer que le soi-disant fruit d’un mur est l’angle de pente d’une façade, j’étais encore plus furax, et je lui ai dit qu’il n’avait pas le droit d’employer un tel terme d’architecture auprès d’un individu né en Australie, qui n'avait commencé à apprendre le français que tardivement. Bref, j’étais un con qui prenait mon ami pour un snob, tout simplement parce qu’il avait osé employer un terme qui devait normalement appartenir à mon vocabulaire. Par la suite, je n’étais pas du tout fier de moi-même. Enfin, j’espère que mon ami m’a pardonné.
• A quoi bon parler d’erreurs en informatique à un interlocuteur non-informaticien ? Il ne va pas comprendre vos explications.
• A quoi bon parler d’une subtilité dans la langue anglaise à quelqu’un qui n’a pas une grande expérience dans de telles subtilités ? Vos remarques vont passer au-dessus de sa tête. Pire, il va penser que vous seriez un snob qui ose insulter les braves gens qui tentent de maîtriser cette langue pénible.
• A quoi bon parler de l’impossibilité mathématique de créer un blog profond en WordPress, ou un site passionnant en WIX, à quelqu’un qui n’est pas en mesure d’apprécier les idées mêmes de “blog profond” ou “site intéressant” ? Votre interlocuteur vous accusera d’être méchant.
Quand on décide de converser avec quelqu’un sur n’importe quel sujet (en dehors de la politique, la psychologie, les religions, etc), mieux vaut s’assurer préalablement que votre interlocuteur saura de quoi vous parlez… sinon il risque de devenir furax, car il pensera éventuellement que vous tentez de le prendre pour un imbécile ou un con. Il ne comprendra pas que vous essayez tout simplement de lui suggérer qu’il ferait mieux de se limiter aux sujets qu’il maîtrise…
Enfin, la seule personne que trompe réellement le trompeur dont je parle est… lui-même !
ADDENDUM Mes paroles sont désagréables en ce sens que je passe mon temps à critiquer autrui : les individus que j’appelle des trompeurs. Je sais tout de même bien ce que c’est d’être moi-même un trompeur franchement idiot. Il n’y a pas si longtemps, j’ai invectivé un ami parce qu’il avait évoqué « le fruit » d’un vieux mur à Choranche.
Bâtisse des moines vignerons au Clos de Salomon, Choranche
Ne voyant aucun arbre fruitier à côté de la bâtisse, j’ai demandé à mon ami (Georges M.) de quoi il parlait. Quand il a eu le gentilesse de m’expliquer que le soi-disant fruit d’un mur est l’angle de pente d’une façade, j’étais encore plus furax, et je lui ai dit qu’il n’avait pas le droit d’employer un tel terme d’architecture auprès d’un individu né en Australie, qui n'avait commencé à apprendre le français que tardivement. Bref, j’étais un con qui prenait mon ami pour un snob, tout simplement parce qu’il avait osé employer un terme qui devait normalement appartenir à mon vocabulaire. Par la suite, je n’étais pas du tout fier de moi-même. Enfin, j’espère que mon ami m’a pardonné.
Etre français et connaître l'anglais
Beaucoup de Français connaissent l'anglais. Mais l'ordre compte :
• Etre français d'abord, puis apprendre la langue anglaise.
• Ou alors être d'expression anglaise d'abord, puis devenir un Français.
Ici en France, il y a énormément de gens qui se trouvent dans la première catégorie. Moi, en revanche, je suis de la seconde catégorie. Normalement, quand on voit mon nom de famille, on devrait pouvoir deviner immédiatement et correctement la catégorie à laquelle j'appartiens. Après tout, il ne doit pas exister beaucoup de gens de ce nom, de souche française, qui seraient nés dans le Vercors.
Il y a quelques années, j'ai regardé des discussions sur l'origine de l'expression "bucket list", qui désigne un ensemble de choses qu'on souhaiterait faire pendant sa vie, c'est-à-dire, avant de mourir. Or, peu de gens ayant parlé l'anglais depuis leur naissance auraient du mal à reconnaîre immédiatement l'origine probable de cette expression :
Les mots "kick the bucket" signifient mourir, tout comme l'expression "raining cats and dogs" signifie simplement qu'il pleut beaucoup... rien à voir avec des animaux domestiques qui tombent du ciel. J'avais tenté donc de fournir la bonne explication.
Un lecteur ayant des doutes sur l'explication aurait pu regarder Wiki.
Rien à faire. Aucun lecteur ne m'a pris au sérieux. Quant à moi, j'ai toujours pensé que cette détermination de se considérer supérieurement intelligent rend puissant le Français de souche.
ADDENDUM Je dois me méfier de toute tentative, de la part d’un Français de souche, de comprendre des conversations en anglais. Depuis peu de temps, je me rends compte que je devrais me méfier d’autres situations où certaines personnes se permettent de tenter de saisir correctement des choses qu’elles ne peuvent pas connaître assez bien.
• Pour donner une opinion correcte sur l’Internet, il faut connaître suffisamment bien l’Internet.
• Pour donner une opinion correcte sur la création de sites web, il faut connaître suffisamment bien la création de sites web.
• Pour donner une opinion correcte sur la science, il faut connaître suffisamment bien la science.
La liste est longue. Les manifestations d’ignorance également. C’est mathématique. Sur la politique, la psychologie et les religions, en revanche, tout le monde a le droit de tout dire…
• Etre français d'abord, puis apprendre la langue anglaise.
• Ou alors être d'expression anglaise d'abord, puis devenir un Français.
Ici en France, il y a énormément de gens qui se trouvent dans la première catégorie. Moi, en revanche, je suis de la seconde catégorie. Normalement, quand on voit mon nom de famille, on devrait pouvoir deviner immédiatement et correctement la catégorie à laquelle j'appartiens. Après tout, il ne doit pas exister beaucoup de gens de ce nom, de souche française, qui seraient nés dans le Vercors.
Il y a quelques années, j'ai regardé des discussions sur l'origine de l'expression "bucket list", qui désigne un ensemble de choses qu'on souhaiterait faire pendant sa vie, c'est-à-dire, avant de mourir. Or, peu de gens ayant parlé l'anglais depuis leur naissance auraient du mal à reconnaîre immédiatement l'origine probable de cette expression :
Rien à faire. Aucun lecteur ne m'a pris au sérieux. Quant à moi, j'ai toujours pensé que cette détermination de se considérer supérieurement intelligent rend puissant le Français de souche.
ADDENDUM Je dois me méfier de toute tentative, de la part d’un Français de souche, de comprendre des conversations en anglais. Depuis peu de temps, je me rends compte que je devrais me méfier d’autres situations où certaines personnes se permettent de tenter de saisir correctement des choses qu’elles ne peuvent pas connaître assez bien.
• Pour donner une opinion correcte sur l’Internet, il faut connaître suffisamment bien l’Internet.
• Pour donner une opinion correcte sur la création de sites web, il faut connaître suffisamment bien la création de sites web.
• Pour donner une opinion correcte sur la science, il faut connaître suffisamment bien la science.
La liste est longue. Les manifestations d’ignorance également. C’est mathématique. Sur la politique, la psychologie et les religions, en revanche, tout le monde a le droit de tout dire…
Tuesday, February 7, 2017
Objets de mon passé récent
Vie après l'iPhone ?
Trop de fric à droite, dans les deux sens
Dans une bonne pizza, la quantité de fromage est primordiale
Friday, February 3, 2017
Pas sympa de jubiler
Le copain est dans la mouise. Il faut cacher ses émotions. Garder une expression solenelle, comme si je sympathisais avec lui. Ne pas perdre son flegme. Pas facile. Nous étions dans la même équipe. J'ai pris ma punition. A lui le tour !
Wednesday, February 1, 2017
Dissonance cognitive
AFP/Thomas Samson
Le Parisien indique que les médias européens se demandent si François Fillon a la capacité de demeurer le candidat présidentiel de la droite.
Aux Etats-Unis, beaucoup de gens se demandent si Donald Trump a la capacité de rester président.
Dans les deux situations, le terme “capacité” a le même genre d’insinuation. Capacité mentale de ressentir la vérité.
Aux Etats-Unis, beaucoup de gens se demandent si Donald Trump a la capacité de rester président.
Dans les deux situations, le terme “capacité” a le même genre d’insinuation. Capacité mentale de ressentir la vérité.
Labels:
dissonance cognitive,
Donald Trump,
François Fillon
Endormi profondément
Autrement dit, Fillon subit les conséquences de ce qu'on appelle souvent la dissonance cognitive. Son univers ne se présente pas à lui de la même manière qu'à beaucoup d'autres observateurs. Puisqu'il s'agit sûrement du même univers, cela veut dire forcément que l'un des deux groupes regarde un univers totalement bidon. Qui donc ? Fillon ou la partie adverse ? Qui est-ce qui serait momentanément dans un état d'hypnose ? François Fillon ou le peuple de France ?
Labels:
dissonance cognitive,
François Fillon,
Scott Adams
Candidats qui croient en Dieu
Tout le monde est content de vivre dans un pays où la liberté des convictions religieuses est totale. Il y a tout de même une situation qui mérite d’être examinée sous une loupe. En quelques mots, je considère que toute personne avouant nettement sa croyance en Dieu s’exclut automatiquement du droit d’accéder à la présidence de la France en 2017. C’est-à-dire que je trouve que les deux François catholiques — François Fillon et François Bayrou — n’ont pas le droit de tenter d’accéder à ce poste. Je dirais même qu’ils n’ont acune chance d’y parvenir car il existe suffisamment de votants non-catholiques pour repousser ces êtres susceptibles de “prier” à leur homme dans le ciel. Qu’on le veuille ou non, tout être qui croit en Dieu révèle clairement son ignorance de la science moderne… ce qui serait un attribut terrifiant, voire impensable, pour un président de la France en 2017.
De toute façon, Fillon n’avait pas besoin de Dieu pour le plomber. Son épouse a suffi. Ses partisans parlent déjà d’un plan B. C’est une manière d’annoncer clairement que leur plan A est bel et bien mort.
De toute façon, Fillon n’avait pas besoin de Dieu pour le plomber. Son épouse a suffi. Ses partisans parlent déjà d’un plan B. C’est une manière d’annoncer clairement que leur plan A est bel et bien mort.
Monday, January 30, 2017
Travail impressionnant de Plantu
Cliquez pour agrandir
La juxtaposition d'éléments associées dans ce tweet est absolument impressionnante. C'est à la fois le nez de Charles, celui de Pinocchio, et une balançoire pour la petite dame (qui n'a rien à voir avec Yvonne).
Dame peu connue
Hier soir, avant de m’endormir, je me suis posé soudain une question digne d’une midinette : Ce Socialiste dont on parle sans cesse, Benoît Hamon, aurait-il une épouse ? Ce matin, par hasard, je suis tombé sur une réponse à cette question : Oui. Et elle s’appelle Gabrielle Guallar. Mais qu’on ne me pose pas trop d’autres questions à ce sujet...
Beaucoup de gens la trouvent très belle
Iris Mittenaere, 24, est la première Française depuis une soixantaine d'années à être couronnée Miss Univers. Brune d'1m72, Iris étudie la chirurgie dentaire, et compte lancer en France des efforts d'hygiène bucco-dentaire. Pourquoi pas ?
Il ne faut pas confondre ce concours américain avec celui de Miss Monde, né en Grande-Bretagne.
Je découvre avec une certaine surprise qu'Iris n'a pas le genre de beauté féminine qui m'attire, mais je ne sais pas du tout ce que ça signifie.
Hier soir, j'ai regardé Je vous trouve très beau à la télévision. Alors là, pour moi, la comédienne roumaine Medeea Marinescu est franchement Miss Terre : le genre de jeune paysanne qui, sur une propriété agricole de la Drôme, me ferait courir comme un fou sur les pentes. L'attirance sexuelle est vraiment quelque chose de très particulier. Heureusement que ça ne compte pas dans les concours dits "de beauté"...
Voilà, encore une fois, un domaine que l’on pourrait explorer dans le but de déterminer les rôles respectifs de nature et de nurture. Le comédien Michel Blanc n’est sûrement pas devenu homosexuel à cause d’un événement décisif de son enfance. Moi non plus, je ne me souviens pas d’un moment de ma jeunesse où j’aurais découvert l’attirance d’une jeune femme pulpeuse portant une jupe transparente qui flotte dans la brise. Mais je me souviens effectivement de plusieurs rencontres avec des filles de ce type : notamment une touriste française dont j’ai fait la connaissance au monastère de Météores, où sa silhouette était frappée magiquement par les rayons du soleil.
Or, j'ai commencé avec Iris, Dieu sait où, et me voilà dans ma mémoire méditerranéenne.
Sunday, January 29, 2017
La réalité donne parfois l'impression d'être multiple
Un individu ordinaire peut avoir le sentiment que, dans la réalité quotidienne de son existence, il existe parfois des drôles de situations. Des événements inexpliqués se produisent. Plus tard la vie familière reprend ses droits comme si de rien n'était.
Dans un premier temps, l'individu qui subit cette sensation se contente généralement de laisser passer l'orage. Il se dit que c'est bizarre, c'est tout, puis il pense à autre chose. Ultérieurement, il se peut que cet individu qui avait pensé assister à une discontinuité dans l'existence mette au point une soi-disante "explication" susceptible d'élimininer la bizarrerie en question.
Certains phénomènes parfaitement normaux, c'est-à-dire humains, peuvent donner parfois l'impression que notre existence se serait mise momentanément dans un état difficilement compréhensible. Cela se passe, par exemple, chaque fois qu'une élection se présente. Tous les Français regardent la même France et le même François, mais ils n'y voient pas du tout la même chose. Une moitié voit blanc, l'autre, noir. Il s'agit d'un phénomène parfaitement terre-à-dire qu'on appelle la dissonance cognitive. Passons donc à autre chose...
Il existe une théorie totalement dingue concernant notre réalité quotidienne. On pourrait l'intituler tout simplement la simulation. Nous les êtres humains vivrions dans un contexte de réalité artificielle crée par des êtres hautement supérieurs. La première fois j'ai entendu parler de cette théorie, je me suis dit que l'auteur était un fou qui me prenait pour un idiot. La seconde fois, j'ai pensé que l'auteur était franchement un illuminé qui s'amusait avec une idée de science fiction, qui tentait de me vendre une salade indigeste. Finalement, la troisième fois, très récemment, je me suis dit sérieusement : « Pourquoi pas ? »
C'est un Suédois, Nick Bostrom, qui a eu cette idée étrange, exprimée en 2003 dans un papier élémentaire : Are you living in a computer simulation ? Pour saisir son hypothèse, il faut s'efforcer de mener ce qu'on appelle en anglais une thought experiment : c'est-à-dire un exercice mental de réflexion créatrice concernant la nature de notre réalité quotidienne. Il ne faut jamais oublier que notre réalité quotidienne donne l'impression d'être, pour ainsi dire, quelque chose d'ordinaire et relativement constant. Or, la science nous indique que la « vraie réalité véridique » serait considérablement plus complexe, puisqu'elle se compose de choses quasiment impensables et susceptibles d'évoluer constamment, d'une microseconde à une autre. Est-ce que notre réalité quotidienne serait plutôt une sorte de « cage zoologique » dans laquelle nos maîtres nous ont placé pour que l'on soit à l'abri de catastrophes ?
Il va de soi que l'humble blogueur William Skyvington, coincé dans l'ambiance douillette de cette cage, est totalement incapable d'offrir la moindre réponse à une telle question. En revanche, je considère que la question elle-même, quoique confuse, est parfaitement bonne. Et, quitte à me faire prendre pour un fou, j'ai tendance à penser que la bonne réponse serait affirmative.
Dans un premier temps, l'individu qui subit cette sensation se contente généralement de laisser passer l'orage. Il se dit que c'est bizarre, c'est tout, puis il pense à autre chose. Ultérieurement, il se peut que cet individu qui avait pensé assister à une discontinuité dans l'existence mette au point une soi-disante "explication" susceptible d'élimininer la bizarrerie en question.
Certains phénomènes parfaitement normaux, c'est-à-dire humains, peuvent donner parfois l'impression que notre existence se serait mise momentanément dans un état difficilement compréhensible. Cela se passe, par exemple, chaque fois qu'une élection se présente. Tous les Français regardent la même France et le même François, mais ils n'y voient pas du tout la même chose. Une moitié voit blanc, l'autre, noir. Il s'agit d'un phénomène parfaitement terre-à-dire qu'on appelle la dissonance cognitive. Passons donc à autre chose...
Il existe une théorie totalement dingue concernant notre réalité quotidienne. On pourrait l'intituler tout simplement la simulation. Nous les êtres humains vivrions dans un contexte de réalité artificielle crée par des êtres hautement supérieurs. La première fois j'ai entendu parler de cette théorie, je me suis dit que l'auteur était un fou qui me prenait pour un idiot. La seconde fois, j'ai pensé que l'auteur était franchement un illuminé qui s'amusait avec une idée de science fiction, qui tentait de me vendre une salade indigeste. Finalement, la troisième fois, très récemment, je me suis dit sérieusement : « Pourquoi pas ? »
C'est un Suédois, Nick Bostrom, qui a eu cette idée étrange, exprimée en 2003 dans un papier élémentaire : Are you living in a computer simulation ? Pour saisir son hypothèse, il faut s'efforcer de mener ce qu'on appelle en anglais une thought experiment : c'est-à-dire un exercice mental de réflexion créatrice concernant la nature de notre réalité quotidienne. Il ne faut jamais oublier que notre réalité quotidienne donne l'impression d'être, pour ainsi dire, quelque chose d'ordinaire et relativement constant. Or, la science nous indique que la « vraie réalité véridique » serait considérablement plus complexe, puisqu'elle se compose de choses quasiment impensables et susceptibles d'évoluer constamment, d'une microseconde à une autre. Est-ce que notre réalité quotidienne serait plutôt une sorte de « cage zoologique » dans laquelle nos maîtres nous ont placé pour que l'on soit à l'abri de catastrophes ?
Il va de soi que l'humble blogueur William Skyvington, coincé dans l'ambiance douillette de cette cage, est totalement incapable d'offrir la moindre réponse à une telle question. En revanche, je considère que la question elle-même, quoique confuse, est parfaitement bonne. Et, quitte à me faire prendre pour un fou, j'ai tendance à penser que la bonne réponse serait affirmative.
Subscribe to:
Posts (Atom)