C'est l'histoire d'une sculptrice qui signe ses œuvres en deux syllabes :
Souco. Je la connais un peu, mais je n'ai jamais eu l'occasion d'admirer ses travaux de sculpture. D'autres travaux, oui.
C'était seulement hier que j'ai appris son existence d'artiste, tout à fait par hasard. Le nom d'un lieu près de
Tain l'Hermitage est apparu dans la conversation.
Larnage. Là encore, je n'avais qu'une connaissance infime de cette commune drômoise d'un millier d'habitants, où je n'ai jamais posé le pied. D'ailleurs, il ne s'agit pas, à ce que je sache, d'un haut lieu touristique.
Les collines blanches de Larnage produisent
de célèbres Côtes du Rhône.
Il y a des ruines d'un château.
Puis il y a les argiles de kaolin
qu'apprécie la sculptrice Souco.
Comment aurais-je fait la connaissance de Souco ?
C'est très simple. C'est mon ange gardien.
Pour beaucoup : une sainte femme.
Hier après-midi, elle a même été en retard
pour sa séance hebdomadaire de modelage...
car elle faisait, pour moi, l'aller-retour à Romans.
Pourquoi ces deux syllabes ?
Son nom de famille est Soussotte.
Et son prénom est Colette.
Pour moi, elle est Martine.